jeudi 16 janvier 2014

Soirée oecuménique à la maison paroissiale des Ardillos à Mérignac (23 janvier 2014, à 18h)

Le groupe de Mérignac a opté pour une soirée oecuménique, le 23 janvier 2014, à compter de 18h00 aux Ardillos.
Les intervenants seront Geoffroi Gardair (Eglise catholique), Marc Labarthe (EPUF) et Jean-Claude Gurnade (Eglise orhodoxe).
Il est prévu une intervention de 10 minutes pour chacun des intervenants.
Ils vont nous donner leurs réponses personnelles aux deux questions posées :
 
- Qu’est-ce que l’expression de « communion des saints » signifie pour vous ou votre tradition ecclésiale ?
 
- En quoi l’appel qui nous est adressé à être une « nation sainte » nous contraint-il à dépasser notre enracinement chrétien local
 
A l'issue de ces interventions, nous poursuivrons notre réflexion en petits groupes, 6-10 personnes pendant 40-45 minutes, et nous terminerons par les deux prières en PJ.
 
A la fin des échanges, nous pensons tirer les rois pour permettre de poursuivre cette soirée dans l’amitié.
 
Pour plus d'informations, prendre contact avec:
Maurice Capdevielle-Darré
capdevielle.darre@orange.fr
05 56 97 86 80

jeudi 2 janvier 2014

Le développement des Eglises orthodoxes en France (RCF - "Le Billet")

L'Eglise orthodoxe n'est plus aujourd'hui en France un ensemble sans unité de communautés  exotiques. Elle s'est insérée dans la vie religieuse et culturelle de ce pays.

Selon le père Samuel, la France compterait aujourd'hui de 400.000 à 500.000 baptisés orthodoxes, environ 240 paroisses, une vingtaine de monastères, 300 prêtres et diacres; le nombre des paroisses tend actuellement à s'accroître doucement.

Cela fait plus de deux siècles que l'Orthodoxie est présente sur l’Hexagone. En 1816, un lieu de culte, de tradition russe, est ouvert à Paris ; en 1821, une chapelle orthodoxe pour la communauté grecque à Marseille ; en 1834, une première église orthodoxe est construite. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle ont lieu plusieurs constructions d'églises russe: à Paris, à Biarritz, à Cannes, à Menton, puis à Nice, au début du XXe siècle. Mais ce sont les vagues migratoires qui amènent l’enracinement durable et la diffusion de l'Orthodoxie en France: l'immigration russe, bien sûr, qui est la plus importante, l'immigration grecque, mais aussi roumaine et balkanique. D'autre part, des Français deviennent orthodoxes.

Après 1990 et la chute des régimes communistes en Europe de l’Est, la situation évolue très vite. Les besoins pastoraux deviennent immenses, et cette situation suscite de nouveaux défis:
L’encadrement pastoral, la formation de nouvelles paroisses, l'adaptation des paroisses existantes à une nouvelle donnée sociologique très diversifiée, les relations interparoissiales.

La création de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France, en 1997, permet une concertation très régulière entre évêques pour répondre à d'autres confessions religieuses, aux autorités civiles, ainsi qu’à tous les organismes qui souhaitent établir un contact avec l'Orthodoxie.


Père Théodore