vendredi 30 septembre 2011

Travaux de rénovation de l'Eglise Orthodoxe Grecque de Bordeaux

 
Le conseil paroissial de l'Association Orthodoxe Grecque de Bordeaux a décidé de lancer une nouvelle phase de travaux visant à réparer, à consolider et à améliorer les infrastructures de l'église et de ses dépendances. Cette phase consiste en plusieurs points:

1/Réparation et rénovation des très anciennes toitures de l'ancien presbytère, de l'école grecque et du bureau du prêtre: travaux confiés à l'entreprise LOUVEL, déjà auteur de la restauration remarquable de la toiture de l'église, et qui débuteront au mois d'octobre/novembre.
2/Rénovation des installations électriques de l'église, de l'école grecque et de l'ancien presbytère.
3/Installation d'une climatisation à l'intérieur de l'église pour remédier au problème récurrent d'humidité.
4/Peinture des murs extérieurs de l'école grecque, de l'ancien presbytère et du bureau du prêtre.

Ces travaux sont d'un coût très onéreux pour notre paroisse et toute aide pour mener à bien cette entreprise est la bienvenue. Aussi si vous souhaitez faire une donation à l'église, vous pouvez envoyer un chèque à l'ordre de l' "Association cultuelle orthodoxe grecque Saint Nicolas" et à l'adresse suivante:

Eglise Orthodoxe Grecque de Bordeaux
278 rue du Jardin Public 
33300 Bordeaux 
France

Nous vous informerons de la progression des travaux.

lundi 26 septembre 2011

La crise économique grecque et européenne



Etant grec d’origine, je souhaiterais m'exprimer très modestement sur la question de cette crise économique si grave pour mon pays et certains autres états de l’Eurozone.

L’Eglise Orthodoxe de Grèce, riche dit-on, participe à l'effort commun pour tenter de sortir le pays du marasme économique."Les entités ecclésiastiques du droit public versent régulièrement leurs impôts", peut-on lire sur le site internet « amen.gr ». Actuellement, elles ont été imposées pour la première fois à hauteur de 20 % sur leurs revenus bruts, suite à l'adoption d'une loi en 2010.

Selon un sondage IFOP, 68 % des Français n’approuvent pas l’augmentation de leur contribution de 15 milliards d'euros pour résoudre le problème grec. En vérité, la France n’aide pas au remboursement de la dette grecque, sinon en se portant garante dans le cas où la Grèce ne pourra pas la payer : chose qu'une partie de la population française ignore.

Le pays se trouve comme dans une situation de guerre. Toutes les mesures qui lui ont été imposées sont censées éviter sa faillite. Il est certain que mes compatriotes doivent être plus patriotes, à savoir participer davantage à l'économie de leur pays; ensuite, le monde politique grec a semé une véritable anarchie dans l'économie. D’un autre côté, les Européens doivent admettre que ce qu'on vit ici n’est autre qu’une crise du système. Les Portugais, les Espagnols, les Irlandais, les Italiens, même les Français, sont eux aussi sur la corde raide. Je crains une guerre et elle sera économique. Je ne vois pas ce que cela pourrait apporter à l'Europe d'exclure la Grèce de la zone euro."C'est illogique et absurde", dit un économiste grec.

Le ministre belge des Finances n'a pas caché son agacement à l'égard des pays qui mettent en avant leurs problèmes pour justifier la lenteur du processus de ratification du plan de sauvetage de la Grèce. J'espère qu’à l’avenir, la sagesse de la famille européenne ouvrira plus son cœur, tendra plus la main, pour apporter des solutions dans un esprit de fraternité, afin que les gens puissent vivre en paix, en tranquillité, dans le respect et le partage.

              Que le Seigneur, notre Dieu, nous entende!

Père Théodore

dimanche 18 septembre 2011

À propos des divorcés-remariés

                                                     
Les évêques allemands sont divisés sur la question des divorcés-remariés. Le président inter-épiscopal, Mgr Robert Zollitsch, s'est prononcé récemment en faveur d’une évolution de la position jusque là inflexible de l'Eglise Catholique. 

Pour sa part, l’Eglise Orthodoxe donne le droit à trois mariages dans la vie d’un fidèle : le premier est un sacrement, tandis que les deux autres sont considérés comme des bénédictions. L'Eglise Orthodoxe accepte que l'époux ou l'épouse qui divorce puisse se remarier religieusement, selon le principe de l' « économie ». Car, par nature, l'humain est faible et sujet au péché : sachons donc nous accommoder de cette situation et faisons preuve de compréhension à l'égard de ceux qui souffrent d'une séparation.

L'Eglise comme une mère embrasse ses enfants égarés, et son rôle s’attache à leur accorder le pardon et les prendre dans ses bras en disant "ne pèche plus". Elle essaie de les remettre dans le bercail du Seigneur. Après un temps de réflexion au cours duquel l'époux ou l'épouse fait le bilan de son échec, l'Eglise Orthodoxe accepte de célébrer un second et un troisième mariages, certes beaucoup moins solennels que le premier, basés sur des actes de pénitence, mais toujours empreintes de miséricorde et de compassion. Ces divorcés-remariés seront parfaitement bien réintégrés à la vie de l'Eglise et ne seront pas excommuniés.

Voici la sagesse orthodoxe qui encourage le pardon et redonne l'espoir à tous ceux qui vivent mal une séparation. Rappelons toujours que les clés du paradis appartiennent à Dieu et non aux ecclésiastiques.

Père Théodore

mercredi 14 septembre 2011

Journées Européennes du Patrimoine à Bordeaux


Dates / Horaires de visite de l'Eglise Orthodoxe Grecque de Bordeaux :

Samedi 17 septembre 2011: de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 19h00
Dimanche 18 septembre 2011: de 15h00 à 19h00

Adresse: 278, rue du Jardin Public (pour plus de précisions, cliquer sur la rubrique "Localisation")

















  

lundi 12 septembre 2011

Nativité de la Sainte Vierge Marie - « Théotokos »


La première grande fête du cycle des Saints qui intervient après le début de l'année liturgique est consacrée à la nativité de la bienheureuse Vierge Marie. A ce jour, nous ignorons toujours la date historique de la naissance de Marie. La fête du 8 septembre semble avoir pris ses racines au VIe siècle en Syrie ou en Palestine. Rome l'a adoptée par la suite au VIIe siècle. Elle finit par être introduite à Constantinople : un hymne de Saint Romain le Mélode et plusieurs sermons de St André de Crète se réfèrent à elle.
S’il est un fait avéré, c’est que la plus haute sainteté humaine reconnue et vénérée par l’Eglise est la mère de Jésus Christ.
L'Ancien Testament nous représente Jacob dormant, la tête appuyée sur une pierre, et qui soudainement, perçoit des anges montant et descendant le long d’une échelle dressée entre le ciel et la terre. Jacob nomma ce lieu « Beth-el », la « maison de Dieu ». Marie, dont la maternité fut la condition humaine de l'Incarnation, incarne elle-même cette échelle, un axis mundi qui fait la jonction entre le ciel et la terre.
Dans le livre d’Ezéchiel, la prophétie se rapporte au temple futur de la Sainte Vierge  en ces termes : « ce porche sera fermé ; on ne l'ouvrira pas, on n'y passera pas, car Yahvé, le Dieu d'Israël, y est passé ; ce même principe s’appliquera pour la virginité et la maternité de Marie ».
Par ailleurs, dans le livre des Proverbes est mise en scène la sagesse divine personnifiée. Les Eglises byzantine et latine ont toutes deux établi un rapprochement métonymique entre la divine Sagesse et Marie : car Marie est la maison bâtie par la Sagesse ; elle est, après le Christ lui-même, la plus importante hiérophanie de ce monde.
Un des tropaires de ce jour établit un autre lien entre la conception du Christ-lumière, si chère à la piété byzantine, et celle de la Théotokos. Il dit :

« Ta naissance, ô Vierge mère de Dieu, a annoncé la joie au monde entier, car de toi est sorti, rayonnant, le soleil de justice, Christ, notre Dieu ».

Père Théodore

lundi 5 septembre 2011

L'année liturgique


Au début de septembre, les Eglises de rites byzantins invitent leurs fidèles à débuter un cycle de prières et de commémoraisons qui rythme l'année « liturgique » ou « ecclésiastique ».
Rappelons que la liturgie s’entend comme un ensemble de « signes » sacrés qui, dans la pensée et le désir de l'Eglise, ont un effet présent. Chaque fête liturgique se conçoit comme un renouvellement et « canalise », en quelque sorte, l'évènement dont elle figure le symbole ; elle arrache cet évènement au passé et nous le rend contemporain ; elle nous offre la grâce pure, en devient le « signe efficace » ; cette efficacité agit en correspondance avec une disposition d'âme adéquate. Par le truchement de l'année liturgique, nous, les chrétiens, sommes en communion intime avec le Christ : car nous sommes appelés à revivre toute sa vie ; nous sommes exhortés à nous unir à lui, le Christ naissant, croissant, souffrant, mourant, triomphant et inspirant son Eglise; c'est le Christ Lui-même : « Annus est Christus ».
La vie liturgique ne doit pas s’appréhender comme une fin en soi. Elle est plutôt une échelle intermédiaire pour atteindre le royaume de Dieu, qui « est au-dedans de nous ». L'année liturgique acquiert son vrai sens à condition de la considérer comme une adoration remplie d’esprit et de vérité.
Seigneur Jésus-Christ, nous te regardons et écoutons tes promesses ; fais-nous maintenant entendre, d'une manière toute personnelle et intime, cette assurance qu’: «Aujourd'hui s'accomplit à tes oreilles ce passage de l'Ecriture ».
Cette année qui commence peut se révéler encore pour nous comme « un an de grâce du Seigneur ». Nous ne savons à l’avance si nous aurons la force et la grâce de persévérer ; du moins nous pouvons, en ce premier jour, regarder vers notre Seigneur dans un esprit de foi et de consécration.

Père Théodore

vendredi 2 septembre 2011

Emission RCF-Bordeaux : Changement d'horaires

                                                                             

Nous vous informons que les interventions du Père Théodore à la Radio RCF - Bordeaux seront retransmises dorénavant tous les lundi (au lieu du vendredi habituellement), à 11h53, et en direct, pendant toute la saison 2011/2012, à partir du 5 septembre, dans l'émission "Par ici la sortie".

Retrouvez toutes les informations (fréquences, écoute en ligne) dans la rubrique "Radio RCF" du blog, ainsi que sur le site de la Radio RCF-Bordeaux