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jeudi 25 décembre 2014
mercredi 24 décembre 2014
mardi 2 décembre 2014
Divorcés-Remariés (RCF: "Le Billet")
L'impossibilité pour les fidèles
divorcés de se remarier et d'accéder à la communion entraîne de sérieux
problèmes entre l'Eglise catholique et des milliers de fidèles concernés.
Pour que l'Eglise reconnaisse la
dissolution du mariage, il faut en passer par le tribunal ecclésiastique ; et
cette reconnaissance n'est possible que dans le cas où l'Eglise, sur la base d'une
enquête, proclame que non seulement ce mariage est annulé, mais qu'il était initialement illégal ou invalide. Il me semble qu'une très
faible proportion de catholiques est prête à se soumettre à cette procédure.
La doctrine du mariage est
commune entre les deux Eglises, car elle vient de l'enseignement du Christ.
Nous, les orthodoxes, avons une autre idée du mariage. L'idéal demeure, mais il
existe bien des situations différentes dans la pratique. S'il y a un divorce,
nous établissons toujours une différence entre le coupable et l'innocent.
L'absolu est qu'un homme ait le
droit d'une femme, et que la femme ait celui d'un homme. Mais sur le parcours
de notre vie terrestre et conjugale, il y a des erreurs qui perturbent la vie
du couple.
L'Eglise orthodoxe autorise un
deuxième et troisième mariage ; mais, attention, le premier est un sacrement,
les autres des bénédictions. Le rôle de l'Eglise mère n'est pas de condamner
quelqu'un, mais de le serrer dans ses bras, de lui pardonner et de le laisser
vivre spirituellement. Le dernier mot revient à Dieu notre Sauveur Jésus-Christ!
Père Théodore
vendredi 24 octobre 2014
Il faut parler vrai, avec « parrhesia »! ("Le Billet", RCF)
Le pape François, ouvrant le
synode, n’a pas utilisé au hasard le mot « parrhesia », notion
grecque qui se traduit par « liberté de parler » ; c'est-à-dire
le « franc-parler » très évangélique. Ce terme revient à plusieurs
reprises dans le Nouveau Testament, et surtout chez saint Jean. C’est le droit
qu’à chacun de tout dire, un droit reconnu au citoyen dans une démocratie,
« une forme d’étique de la liberté », comme disait Socrate.
Dans les Évangélistes, « parrheria »
signifie, en outre, la capacité à prendre la parole publiquement, comme un acte
de courage ou de foi.
Au cours du synode, les évêques
ne risquent rien à « parler vrai » en public et à s’expliquer ;
au contraire, les responsables deviennent inaudibles à force de cacher toute
critique ou austérité dans leur discours. Il peut arriver en effet que l’Eglise
s’habitue à un langage feutré et à un mode de communication souvent inodore.
Par peur de mettre à jour les
divergences internes, de nuire à une volonté de « communion »
comprise comme uniformité, les Eglises sont passées maître dans la langue de
bois ou « langue de buis », et sont devenues incompréhensibles pour
qui n’a pas les clés pour les décrypter.
C'est là l’une des grandes
critiques que l’on puisse faire à la communication ecclésiale, de même qu’à celle
de nombreuses institutions politiques, sociales ou syndicales.
Le pape François, me semble-t-il,
fait bien de « replonger » les Eglises d’aujourd’hui dans ce parler vrai
qui appelle à un renouveau jaillissant des racines profondes de notre foi en
Christ.
En parrhesia,
Père Théodore
samedi 20 septembre 2014
mercredi 17 septembre 2014
Match pour la paix du pape François ("Le Billet": RCF)
Le 1er septembre, à Rome, a eu lieu
un « match interreligieux pour la paix », inspiré par le pape
François. Peu importe le score au final, l’enjeu était moins dans la partie que
dans le message qu’elle voulait illustrer.
« Personne ne doit jouer sa
propre partie », déclare le pape, « les jeunes en particulier vous
regardent en admiration [...] il est important de donner le bon exemple, [...]
la loyauté, le partage, l’accueil, le dialogue, la confiance en l’autre ».
A l’inverse de toute « discrimination
de race, de langue et de religion ».
Le trophée du match était aussi
en forme d’olivier.
L’événement grand public visait à
mettre en valeur le dépassement des différences entre religions pour une œuvre
collective, et il s’inscrit dans un souci du pape de faire travailler les
diverses confessions concrètement ensemble. Cette volonté de démontrer la
capacité des religions à vivre ensemble s’était déjà manifestée lors du pèlerinage
papal en Terre Sainte, et fut reprise ensuite avec éclat lors de l’invocation
pour la paix réunissant Juifs, Musulmans et Chrétiens, dans les jardins du
Vatican, le 8 juin dernier, avec, sans oublier, la présence de notre Patriarche
Œcuménique.
Il faut faire descendre le
dialogue dans la rue. Il faut des occasions de populariser un discours interreligieux
qui a besoin d’être plus connu et surtout des pratiques dans le monde actuel, afin
de démarquer les religions de la violence. Le défi est que le dialogue
interreligieux ne reste pas restreint à quelques élites.
Que la paix soit dans le monde!
Père Théodore
samedi 13 septembre 2014
mardi 10 juin 2014
Déclaration commune ("Le Billet": RCF)
Lundi 26 mars,
à la Mairie de
Bordeaux, M. Alain Juppé, Maire de Bordeaux, et les Représentants des Cultes à
Bordeaux, ont fait une Déclaration commune sur la tuerie de Toulouse. Ce travail
interreligieux qui se fait depuis trois ans, sous l'égide de M. le Maire « Bordeaux
Partages », a énormément contribué à l'ouverture du dialogue par des
conférences publiques bien organisées, visant à la paix, au respect et à l'amour
de l'autrui.
Bien entendu,
nous sommes tous attristés et même préoccupés par les évènements tragiques de Toulouse. Cette violence
aveugle, qui a touché les innocents et surtout les enfants, ne peut susciter
que les plus vives indignations et les émotions les plus profondes. Nous
condamnons, collectivement, avec la plus grande fermeté, cet acte barbare,
lançant un appel à l'unité, au vivre ensemble et à la solidarité des familles
des victimes et de la communauté juive de Bordeaux éprouvée par ce drame.
Désireux de poursuivre et de conforter le dialogue
interreligieux, convaincus de la nécessité de mobiliser dans ce sens toutes les
catégories sociales, et notamment les jeunes, nous avons décidé de consacrer la
prochaine conférence interreligieuse et citoyenne à la thématique de la
jeunesse, prévue au mois de novembre 2012.
Il faut tout faire afin que les actes
antisémites et racistes amènent une réponse commune et ferme de toute la République. Le
monde entier a condamné la tuerie de Toulouse, un crime odieux qui exprime le
dégoût pour l'horreur, une violence aveugle sans justification qui doit être
condamnée sans réserve par le monde civilisé.
Père Théodore
jeudi 15 mai 2014
L'esprit de Jérusalem, l'orthodoxie et le catholicisme au XXIe siècle (RCF: "Le Billet")
Monseigneur
Emmanuel, notre archevêque et président de tous les évêques orthodoxes de France,
est co-auteur, avec le cardinal Kurt Koch, du livre intitulé L'esprit de
Jérusalem. L'Orthodoxie et le Catholicisme
au XXIe siècle. Il s'agit d'un ouvrage publié depuis le 5 mai
dernier, qui donne un excellent aperçu des progrès réalisés dans l'œcuménisme.
Il rappelle qu'en janvier 1964, à Jérusalem,
le pape Paul VI et le patriarche Athënagoras se sont rencontrés pour échanger
un baiser de paix et enlever les anathèmes du passé, qui pesaient alors
lourdement sur les frères chrétiens. En mai 2014, le pape François et le
patriarche Bartholomée commémoreront cette rencontre historique dans la Ville sainte.
Presque un
millénaire après le douloureux schisme, que faut-il penser des cinquante années
du dialogue renoué ? Quels en sont le chemin et le parcours? Quels sont encore
les obstacles et les avancés de l’œcuménisme ?
Le pape et le patriarche actuels, chargés au
plus haut niveau de ce dialogue œcuménique, vont répondre à ces questions et dresser
ensemble le bilan de la réconciliation et envisager les perspectives de
l'unité.
En esprit fraternel
et responsable, l’ouvrage cité fait la part de l'histoire, des évènements, des
hommes responsables, pour mieux en appeler à la communion totale.
L'Eglise
chrétienne, occidentale et orientale, a deux poumons : l'Occident définit
l'esprit biblique, philosophique et pyramidal ; l'Orient, l'esprit
liturgique de la prière et de la sagesse.
Ainsi on peut dire fort que « le
Christ est ressuscité pour notre salut »!
Père Théodore
dimanche 20 avril 2014
Le 19/20, France 3 Aquitaine
Reportage sur la fête orthodoxe de Pâques célébrée à l'église orthodoxe grecque de Bordeaux : la coloration des oeufs de Pâques avec Mme Marie-Christine Dupont et entretien avec le Père Théodore Papanicolaou.Voir à partir de 2min04>4min04
jeudi 10 avril 2014
Mort et Résurrection (RCF - "Le Billet")
Mort et
Résurrection, deux événements qui sont tout à fait indissociables, sont au cœur
de la foi chrétienne, le point final de notre vie, un passage menant à la Résurrection , qui est
le sens même du mot « Pâques ». Il s’agit d’une ouverture nouvelle
sur une réalité nouvelle, mais aussi une métamorphose profonde de l’humanité
tout entière, dans un lieu rétabli avec
le Divin.
Le Christ n’est pas venu abolir la mort, mais
vaincre les effets de la mort, en accordant une destinée nouvelle à l’humanité,
une toute nouvelle vocation, aussi paradoxale que la Résurrection
elle-même, une filiation divine.
L’iconographie orthodoxe est tout à fait
consciente de cette double tendance verticale, ascendante et descendante. En
effet, les représentations de la Résurrection du Christ montre un Christ remontant des enfers et
tirant avec lui Adam et Eve.
Certes, les peines et les souffrances liées à
la mort sont réelles. L’absence de nos proches sécrète une tristesse qu’il
convient de reconnaître et d’accepter. Car, ainsi que le déclare le Christ
lui-même : « Moi, je prierai le Père : il vous donnera un autre
Paraclet […] C'est lui l’Esprit de vérité » (Jn 14, 10-17).
Le Christ est ressuscité ! En vérité est
ressuscité !
Père Théodore
lundi 7 avril 2014
lundi 10 mars 2014
Carême Orthodoxe 2014 (RCF - "Le Billet")
La signification du Grand Carême orthodoxe ne peut être comprise qu'au
regard de sa destination, la fête pascale, et non plus comme une fin en soi.
L'Eglise met en garde contre le risque d'une rigueur excessive dans le rituel.
Saint Jean Chrysostome, dans son homélie de Pâques, énonce :
« Que vous
ayez jeûné ou non, réjouissez-vous aujourd'hui. La table est préparée,
goûtez-en tous [...]. Que nul ne s'en retourne à jeun […]. Que nul ne se lamente sur ses fautes, car le pardon a
jailli du tombeau. Que nul ne craigne la mort, car celle du Sauveur nous en a délivrée […] ».
Le jeûne est un effort pour se
libérer des désirs qui asservissent
l'esprit à des biens non essentiels.
Il doit s'accompagner de méditations bibliques, d'efforts spirituels,
d'assistance aux offices, sans quoi il perd tout intérêt spirituel et omet ce
qui en constitue le sens.
Une prière de Saint Ephrem le Syrien est spécialement récitée pendant
cette période :
« Seigneur
et Maître de ma vie,
Ne m'abandonne
pas à l'esprit de paresse,
De
découragement, de domination et de vaines paroles !
Mais fais-moi
la grâce, à moi ton serviteur,
Dans l'esprit d'intégrité,
d'humilité,
La patience et
d'amour !
Oui, Seigneur-Roi,
Accorde-moi de
voir mes fautes
Et de ne pas condamner
mon frère,
Car Tu es béni
dans les siècles des siècles !
Amen ».
Père Théodore
dimanche 23 février 2014
mercredi 5 février 2014
Le patriarche oecuménique appelle les orthodoxes à l'unité des églises (RCF - "Le Billet")
Notre
Patriarche a invité les croyants à continuer à prier Dieu, avec componction, humilité
et confiance, vers le but fixé par Ce Dernier, à savoir l'Unité de toute la
chrétienté.
Il est
certain que le Christ ne peut pas être divisé, et le service pétrinien, sans y
inclure cette ouverture au dialogue, ne pourrait être le chemin œcuménique qui
permettrait d'approfondir la compréhension de s'unir, de devenir Un comme la Sainte Trinité.
Nous avons sûrement
été blessés par les divisions, et il ne faut pas considérer l'absence d'unité
comme un phénomène naturel inévitable. L'Esprit Saint, Seul, peut mener à la
diversité réconciliée avec tous les croyants de bonne volonté. Avec nos
prières, l'Esprit Saint fera revenir l'unité par le chemin de notre travail
collégial.
Dieu de vie,
conduis-nous vers la justice et la paix. L'apôtre Paul s'adresse à nous dans
notre diversité et nous invite à reconnaître qu'en tant qu'Eglise, dans les lieux
particuliers où nous sommes implantés, ne nous devons ni nous isoler, ni agir à
l'encontre les uns des autres, mais plutôt reconnaître nos liens étroits avec
tous ceux qui invoquent le nom du Seigneur.
Puisse
l'amour du Seigneur nous attirer vers Lui, puisse la puissance de Jésus nous
affermir à son service, puisse la joie du Christ remplir notre esprit, et que
la bénédiction du Dieu tout-puissant soit avec nous pour toujours!
Père Théodore
lundi 3 février 2014
jeudi 16 janvier 2014
Soirée oecuménique à la maison paroissiale des Ardillos à Mérignac (23 janvier 2014, à 18h)
Le groupe de Mérignac a opté pour une soirée oecuménique, le 23 janvier 2014, à compter de 18h00 aux Ardillos.
Les intervenants seront Geoffroi Gardair (Eglise catholique), Marc Labarthe (EPUF) et Jean-Claude Gurnade (Eglise orhodoxe).
Il est prévu une intervention de 10 minutes pour chacun des intervenants.
Les intervenants seront Geoffroi Gardair (Eglise catholique), Marc Labarthe (EPUF) et Jean-Claude Gurnade (Eglise orhodoxe).
Il est prévu une intervention de 10 minutes pour chacun des intervenants.
Ils vont nous donner leurs réponses personnelles aux deux questions posées :
- Qu’est-ce que l’expression de « communion des saints » signifie pour vous ou votre tradition ecclésiale ?
-
En quoi l’appel qui nous est adressé à être une « nation sainte » nous
contraint-il à dépasser notre enracinement chrétien local
A l'issue de ces interventions, nous poursuivrons notre réflexion en
petits groupes, 6-10 personnes pendant 40-45 minutes, et nous
terminerons par les deux prières en PJ.
A la fin des échanges, nous pensons tirer les rois pour permettre de poursuivre cette soirée dans l’amitié.
Pour plus d'informations, prendre contact avec:
Maurice Capdevielle-Darré
capdevielle.darre@orange.fr
05 56 97 86 80
samedi 11 janvier 2014
jeudi 2 janvier 2014
Le développement des Eglises orthodoxes en France (RCF - "Le Billet")
L'Eglise orthodoxe n'est plus
aujourd'hui en France un ensemble sans unité de communautés exotiques. Elle s'est insérée dans la vie
religieuse et culturelle de ce pays.
Selon le père Samuel, la France compterait
aujourd'hui de 400.000 à 500.000 baptisés orthodoxes, environ 240 paroisses, une
vingtaine de monastères, 300 prêtres et diacres; le nombre des paroisses tend
actuellement à s'accroître doucement.
Cela fait plus de deux siècles
que l'Orthodoxie est présente sur l’Hexagone. En 1816, un lieu de culte, de
tradition russe, est ouvert à Paris ; en 1821, une chapelle orthodoxe pour
la communauté grecque à Marseille ; en 1834, une première église orthodoxe
est construite. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle ont lieu plusieurs
constructions d'églises russe: à Paris, à Biarritz, à Cannes, à Menton, puis à
Nice, au début du XXe siècle. Mais ce sont les vagues migratoires qui amènent
l’enracinement durable et la diffusion de l'Orthodoxie en France: l'immigration
russe, bien sûr, qui est la plus importante, l'immigration grecque, mais aussi
roumaine et balkanique. D'autre part, des Français deviennent orthodoxes.
Après 1990 et la chute des
régimes communistes en Europe de l’Est, la situation évolue très vite. Les
besoins pastoraux deviennent immenses, et cette situation suscite de nouveaux
défis:
L’encadrement pastoral, la
formation de nouvelles paroisses, l'adaptation des paroisses existantes à une
nouvelle donnée sociologique très diversifiée, les relations interparoissiales.
La création de l'Assemblée des
évêques orthodoxes de France, en 1997, permet une concertation très régulière
entre évêques pour répondre à d'autres confessions religieuses, aux autorités civiles,
ainsi qu’à tous les organismes qui souhaitent établir un contact avec l'Orthodoxie.
Père Théodore
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