Depuis le 1er
septembre 1989, notre patriarche œcuménique a institué la nouvelle année
liturgique comme jour de prière pour la protection et la préservation de
l'environnement naturel. Cette initiative fut d'ailleurs reprise lors de la Conférence des Eglises
européennes et du Conseil Œcuménique des Eglises. Il a souhaité sensibiliser le
monde à la destruction irréversible qui menace notre planète aujourd'hui.
« Ce qui nous entoure, a-t-il
dit, est précisément le sens du mot environnement […]. Depuis notre naissance,
nous sommes entourés d'hommes et de femmes qui nous éduquent. Mais nous sommes
entourés aussi par la terre, l'air, le soleil, la mer, la faune et la flore.
Qu'il soit matériel ou spirituel, cet environnement demeure un facteur
déterminant pour notre existence, puisqu'il influence notre comportement. Mais
tout autant que l'environnement, la religion est un facteur déterminant qui
modèle le comportement de chaque individu. La religion peut aussi entraîner des
mouvements de masse au profit de bonnes causes ».
En effet, c'est à l'homme que
Dieu a confié la responsabilité d'être « l'intendant », « l’économe »
de la création. De ce fait, l'environnement naturel n'est pas une mine de ressources
destinée à être exploitée par l'homme de manière égoïste et égocentrique. La
théologie en tant que réflexion métaphysique sur les sujets religieux est nécessaire
pour cerner la profondeur spirituelle des questions cruciales de notre temps,
de promouvoir l'idée de la nécessité d'une résolution transdisciplinaire et
synergique de ces défis auxquels notre planète fait face aujourd'hui.
Père Théodore