Le 1er septembre est
la « journée mondiale de la prière pour la protection de la création, la
sauvegarde de la maison commune » (oikos).
Les chefs des Eglises catholique et orthodoxe nous demandent de pratiquer « de
simples gestes quotidiens par lesquels nous rompons la logique de la violence,
de l’exploitation, de l’égoïsme, et qui sont présents dans toutes les créations
essayant de construire un monde meilleure ».
Dieu nous a fait don d'un jardin
luxuriant, mais nous sommes entrain de le transformer en une étendue polluée de décombres et de saletés.
Ce sont les pauvres du monde qui en subissent déjà les effets. Faut-il répéter
le mot du Patriarche Bartholomée : « Répondons-nous du mal que nous
faisons à notre maison commune ? ». Ou celui du pape François qui
rappelle que « les gouvernements ont le devoir de respecter les
engagements qu’ils ont pris » (une
façon d’appuyer la ratification de l’accord de Paris qui se fait
attendre de la part de nombreux signataires).
Saint Pierre Chrysologue disait :
« L’écologie n’a pas sa fin en elle-même mais en fonction de l’homme ».
Si l’homme a été créé à l’image de Dieu, sa souveraineté sur le cosmos ne
signifie pas le triomphalisme de l’espèce, mais l’association de sa
responsabilité envers les plus démunis, la conversion écologique de nos vies
quotidiennes ainsi que de celle de l’économie
et de la politique.
Père Théodore