Le patriarche Cyrille de Russie a donné sa bénédiction pour rassembler des fonds dans les églises de la Russie destinés à aider les Grecs qui font face à des problèmes socio-économiques liés à la crise. Une décision qui est commune avec celle de l'archevêque d'Athènes, Mgr Jérôme, pour contribuer à l'œuvre philanthropique de l'Eglise de Grèce, pour aider les plus démunis des citoyens grecs, en signalant que « parfois la politique divise, mais la religion toujours nous unit ».
De son côté, le patriarche Cyrille a qualifié de « très bonnes » les relations avec l'Eglise de Grèce. Les relations traditionnelles entre les deux églises portent une grande importance aux relations entre la Grèce, la Russie, l'Ukraine et d'autres pays orthodoxes où l'Eglise russe est présente. La politique « vient et s'en va », elle change, mais les liens des peuples qui arrivent du fond du temps restent.
Il est certain qu'aujourd'hui, nous vivons des moments très difficiles, mais nous espérons que dans l'Europe, la Grèce pourra faire face à ses grandes difficultés. Le patriarche a caractérisé l'Orthodoxie un élément significatif de l'identité ethnique, en citant qu'une série des joyaux venant de Grèce, comme les reliques de Saint Dimitri de Salonique, ou la ceinture de la Sainte Vierge du monastère de Vatopédi, avaient parcouru la Russie. Le peuple russe avait répondu avec enthousiasme à la venue de ces reliques. Par un froid glacial, les fidèles faisaient jusqu' à 24 h de queue pour les vénérer et se prosterner devant elles.
Lors de sa visite en Russie, M. Andonis Samaras a déclaré : « Voici la foi orthodoxe qui trouve la nécessité d'une élévation spirituelle, donnant droit au peuple simple de s'appuyer sur elle, pour avoir la force de cette édification spirituelle qui est nécessaire afin de sortir de la crise plus facilement, et en douceur ».
Père Théodore