Le Pape
annonce un jubilé de la Miséricorde qui sera bientôt mis en pratique.
« Personne ne peut être exclu de la Miséricorde de Dieu, dit le Saint
Père. L’Eglise est la maison qui nous accueille tous ».
« Miséricorde »
devient plus que jamais le mot clé de chaque bon croyant. Un peu de Miséricorde
rend le monde moins glacial et plus juste. L’Eglise préfère faire usage de la
médecine de la Miséricorde que de la sévérité. Les ecclésiastiques rappellent sans
cesse le besoin de se convertir, d’attendrir son cœur, de ne pas avoir peur de
pleurer. Nos sociétés, le système capitaliste sont sans pitié. Chacun défend
ses droits.
Les familles ont
donc besoin de miséricorde. Beaucoup de divorces viennent d’un manque de pardon.
Or Dieu nous pardonne tous nos péchés. La Miséricorde est aussi le maître-mot de
l’Evangile ; c’est le visage du Christ, et nous avons nous aussi le visage
de la Miséricorde divine. On doit être les canaux de cet amour et Jésus révèle
la surabondance de l’amour de Dieu. Non seulement Dieu nous aime, mais il veut que
nous retrouvions aussi la dignité. Dieu regarde avant tout en nous la personne.
A chacun alors
d'être miséricordieux envers les autres et de les aider, à leur tour, à se révéler. La Miséricorde nous incite à
l'indulgence et au pardon envers une personne capable d'une faute et de s’en
repentir. C’est la bonté de Dieu qui fait pardonner les fautes des hommes, pour
que puisse s’accomplir en lui les desseins d’amour de Dieu. Les hommes sont ainsi
eux aussi invités à pratiquer la miséricorde, car, créés par Dieu, leur cœur
est à l’image de celui du Seigneur.
Soyons
miséricordieux, car Dieu est miséricordieux envers l’Homme.
Père Théodore