Monseigneur Hiéronymos,
archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, demande à la communauté internationale
de ne pas laisser son pays seul face à l’afflux interminable de réfugiés. Il
sollicite leur aide dans cette grave crise migratoire ; celle-ci ne peut
être résorbée sans une intervention étrangère efficace. La solidarité
européenne doit ainsi se manifester par la révision de la décision de fermer les
frontières et l’élimination des causes profondes de la crise des réfugiés.
Il faut dire que ce petit pays
qu’est la Grèce est déjà épuisé par des années de crise économique. L’Europe doit mettre tout en
œuvre pour cesser la guerre civile en Syrie, afin que les populations et les
familles ne soient plus déracinées de leur patrie ancestrale et puissent
surmonter leur détresse.
L’archevêque d’Athènes rejoint l’avis
du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, selon lequel « les
communautés accueillant des réfugiés dans les pays voisins font preuve d’une
hospitalité exceptionnelle ».
L’accueil de réfugiés est un gain
pour tout le monde : il apporte de nouveaux talents et de nouvelles expériences
à une main d’œuvre vieillissante. Aussi les deux chefs des Eglises sœurs,
catholique et orthodoxe, se sont-ils félicités du lancement de leur projet
humanitaire qui tente de résoudre cette question épineuse de la crise
migratoire.
Père Théodore