Il y a ceux qui ne culpabilisent jamais, qui vivent assez sereinement et même assez longtemps, sans problème. Ils sont tout simplement amoraux et font tout ce qui peut choquer les autres sans même y penser, et sans que cela les empêche non plus de vivre et de continuer à faire ce qu'ils veulent quand ils le veulent.
Il y a ceux qui culpabilisent,
mais qui se débrouillent par perversion pour en retirer quelque bénéfice qui
alimente leur libido perverse et leur orgueil.
Il y a ceux qui,
pour s'en sortir, se révoltent carrément et assument ce « don ». On
veut les accuser de manière à ce qu’ils rejettent toutes les accusations contre
les ennemis à abattre. Ils poussent le vice jusqu’à militer contre les accusations
à l’encontre de ceux qui sont devenus des accusés. Cela leur redonne une sacrée
forme.
Enfin il y a ceux
qui culpabilisent, reconnaissent leurs fautes, les confessent, mais prient Dieu
qu'Il les leur pardonne et leur donne la force de ne plus recommencer, car ils
savent que ce qui est impossible pour l’homme est possible pour Dieu, dans un
repentir sincère, aiguillonné jusqu'à la mort, comme pour le bon larron et…
Saint Paul.
L'Occident est plus
attiré par la culpabilité, tandis que l'Orient mise toute sa confiance sur
l'infinie miséricorde d’un Dieu de pardon, d'amour et de bonté.
Père
Théodore