mardi 2 décembre 2014

Divorcés-Remariés (RCF: "Le Billet")

L'impossibilité pour les fidèles divorcés de se remarier et d'accéder à la communion entraîne de sérieux problèmes entre l'Eglise catholique et des milliers de fidèles concernés.

Pour que l'Eglise reconnaisse la dissolution du mariage, il faut en passer par le tribunal ecclésiastique ; et cette reconnaissance n'est possible que dans le cas où l'Eglise, sur la base d'une enquête, proclame que non seulement ce mariage est annulé, mais qu'il était initialement  illégal ou invalide. Il me semble qu'une très faible proportion de catholiques est prête à se soumettre à cette procédure.

La doctrine du mariage est commune entre les deux Eglises, car elle vient de l'enseignement du Christ. Nous, les orthodoxes, avons une autre idée du mariage. L'idéal demeure, mais il existe bien des situations différentes dans la pratique. S'il y a un divorce, nous établissons toujours une différence entre le coupable et l'innocent.

L'absolu est qu'un homme ait le droit d'une femme, et que la femme ait celui d'un homme. Mais sur le parcours de notre vie terrestre et conjugale, il y a des erreurs qui perturbent la vie du couple.

L'Eglise orthodoxe autorise un deuxième et troisième mariage ; mais, attention, le premier est un sacrement, les autres des bénédictions. Le rôle de l'Eglise mère n'est pas de condamner quelqu'un, mais de le serrer dans ses bras, de lui pardonner et de le laisser vivre spirituellement. Le dernier mot revient à Dieu notre Sauveur Jésus-Christ!


 Père Théodore