jeudi 26 mai 2011

Eglise Orthodoxe Grecque de Bordeaux - Célébrations de 1994 à 2005



(Veuillez patienter quelques secondes avant la diffusion de la vidéo)

Première Partie:

00:00 - 01:43 : Samedi de Pâques 1994 : Père Théodore Papanicolaou, Recteur de la Paroisse Orthodoxe Grecque de Bordeaux ; Père Jean-Claude Gurnade
01:43 - 05:46 : Les Vêpres d’amour 1994 et festivités de Pâques derrière l’Eglise
05:46 - 07:19 : Fête de la paroisse et inhumation de l’édificateur de l’Eglise Orthodoxe de Bordeaux, M. Panayiotis Pétalas : Monseigneur Jérémie (Calligiorgis), Métropolite Orthodoxe de Suisse et ancien Archevêque de France
07:19 - 08:58 : Monseigneur Stéphanos (Charalambidis), Archevêque Orthodoxe de Tallinn et de Toute l'Estonie, ancien Evêque de Niziance (Nice)
08:58 - 12:24 : Concélébration avec le Recteur de la Paroisse Orthodoxe de Galati (Roumanie), ville jumelée avec Pessac (33)
12:24 - 21:24 : Chorale grecque de Mme Kassiola, élève de Mikis Théodorakis (Trikala/Thessalie)



Deuxième partie :

00:00 - 01:52 : Chorale grecque de Mme Kassiola, élève de Mikis Théodorakis (Trikala/Thessalie)
01:52 - 02:31: Monseigneur Jérémie (Calligiorgis), Métropolite Orthodoxe de Suisse et ancien Archevêque de France
02:31 - 07:24: Monseigneur Innocent (Vasiliev), Archevêque de Vilnius et de Lituanie, ancien Evêque de Chersonèse
07:24 - 15:44 : Monseigneur Emmanuel (Adamakis), Archevêque Orthodoxe Grec de France et Président de l’Assemblée des Evêques Orthodoxes de France (AEOF)
15:44 - 21:49 : Sa Sainteté Cyrille Ier (Vladimir Mikhaïlovitch Goundiaïev), Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies



Troisième partie:

Visite de Cyrille Ier (Vladimir Mikhaïlovitch Goundiaïev), Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies, à l'Eglise Orthodoxe Grecque de Bordeaux, dédiée à "la Présentation de la Vierge Marie au Temple", le dimanche 24 octobre 2004.


*Remerciements à M. Jacques Ibanez pour la réalisation et le montage des vidéos.

mercredi 25 mai 2011

Déclaration des responsables religieux au Sommet de Bordeaux



 

Introduction du Métropolite Emmanuel au Sommet des Religions du Monde

BORDEAUX, le 23 mai 2011

Eminences,

Excellences,

Madame l’adjoint au maire de Bordeaux, Madame Anne Brezillon

Mesdames et Messiers les représentants du corps diplomatique,

Mesdames et Messieurs les responsables religieux,

Mesdames et Messieurs,

Chers amis,


C’est un véritable honneur pour moi que vous accueillir aujourd’hui à Bordeaux, pour cette nouvelle édition du Sommet des religions du monde dans la perspective des travaux du G8 et du G20.

Alors, pourquoi une telle rencontre ? Il ne s’agit pas pour nous, responsables religieux du monde, de  nous substituer aux Etats, mais bien de proposer, dans la perspective qui est la notre, c’est-à-dire penser l’homme dans son lien à la transcendance, une analyse cohérente avec ce que nous dictent les fondements de nos fois. L’homme religieux, le croyant n’est pas totalement autre chose que le citoyen, que le consommateur, de l’électeur. Il est tout à la foi, une seule et même personne. Dès lors, le religieux peut-il se décliner sur des aspects sur le plan social, économique, politique, tout en respectant l’indépendance de ces différentes sphères. Nous ne sommes pas pour une hégémonie du religieux, mais pour que la foi, tant sur le plan cognitif, disciplinaire que symbolique, puisse être considérée comme une dimension constitutive de notre humanité et comme l’expression même de notre liberté.

Notre propos au cours de ce Sommet sera donc de considérer à travers nos traditions religieuses multimillénaires les thèmes qui, aujourd’hui, interpellent le monde et ses sociétés et que nous déclinerons au gré des différentes sessions qui composeront ce Sommet.

Mesdames et Messieurs,


Les travaux que nous nous apprêtons à ouvrir sont d’une importance cordiale. Pour en comprendre la portée, je reprendrai l’intuition du grand ouvrier de l’Europe, Jacques Delors,  qui cherchait pour la nouvelle réalité politique un « âme ». Une âme pour l’Europe appelle aussi de notre part à découvrir une âme pour le monde et notamment à l’intérieur des différentes réalités régionales que nous représentons aujourd’hui.

En dernier lieu, je tiens à remercier toutes les personnes ayant rendu la tenue de ce Sommet possible et notamment autorités bordelaises qui ont accepté de recevoir un tel événement. Pourquoi Bordeaux, me direz-vous finalement. Parce que cette ville girondine représente exactement l’effort que nous souhaitons développer. Elle est une ville carrefour, ouverte sur l’océan Atlantique et donc sur le monde. Un carrefour de rencontres, d’échanges, de dialogues qui saura inspirer nos travaux.

Je vous remercie pour votre attention.

Monseigneur Emmanuel, 
Chef spirituel de la Métropole Orthodoxe Grecque de France
Président de l'Assemblée des Evêques Orthodoxes de France (AEOF)

mardi 24 mai 2011

Diaporama du Sommet Interreligieux du G8 à Bordeaux

Programme du Sommet Interreligieux du G8 à Bordeaux (23-24 mai 2011)






Sixième Sommet des Leaders des Grandes Religions Mondiales à Bordeaux à la veille du G8


Les 23 et 24 mai passés s’est tenu le "Sixième Sommet des Grandes Religions Mondiales à Bordeaux", organisé par la Métropole Orthodoxe grecque de France, sous la houlette de Monseigneur Emmanuel de France, Président de l’Assemblée des Evêques Orthodoxes de France (AEOF). La ville de Bordeaux souhaitait témoigner de tout l’intérêt qu’elle porte au dialogue interreligieux et à la contribution des religions dans la recherche de réponses aux questions de la société contemporaine : la réforme de la gouvernance mondiale, la situation macroéconomique, l’immigration, le changement climatique, le développement de la coopération de la paix dans le monde.

Le Maire de Bordeaux, Monsieur Alain Juppé, s’est déjà dévoué personnellement à l’élaboration et à la discussion de ces thèmes grâce à l’engagement et aux rencontres régulières des représentants des cultes à Bordeaux, lançant un appel au respect de tous, à la tolérance et au dialogue au service de la société.

A quelques jours de la réunion du G8, la voix des responsables des Grandes Religions Mondiales promeut le rêve prophétique de la paix universelle qui surgit de la profondeur de notre foi respective. Cette voix peut faire émerger dans le cœur des peuples et de la vie internationale la réalité de l’esprit, qui trop souvent a été étouffée par les matérialismes de tous types.

Monseigneur Ricard, Archevêque de l'Eglise Catholique de Bordeaux, dit à juste titre : « comme leaders religieux, nous ne sommes pas des experts économiques, des décideurs financiers, ni des responsables politiques ; mais nous sommes convaincus que les décisions que les chefs d’Etat sont invités à prendre demandent de la part de tous nos concitoyens une ouverture aux autres, un sens du partage et la solidarité ». Les forces spirituelles ne seront pas de trop pour contrer les tentations du cynisme et du fanatisme que peut engendrer dans l’opinion publique de nos pays une situation de la mondialisation encore marquée par la crise.

Ce sommet de Bordeaux, auquel j’ai pris part, porte une responsabilité qui est celle d’un témoignage différent sur les affaires du monde, sur les hommes et sur les religions. Il a permis de démontrer :

_que les grandes spiritualités se connaissent, se respectent, s’écoutent les unes les autres ;
_que de vivre ensemble exige de tels exemples de fraternité vécus pour perpétuer un modèle de paternité dans un monde désorienté ;
_que, d’après le propos du Dr Valérie de Reigner, représentante de la Communauté de Saint Egidio, « des saints véritables doivent porter dans le monde divisé la lumière de l’unité et le génie de la compassion et de la paix ».

Le sommet s’est clôturé par l’adoption d’une déclaration commune qui sera communiquée à la presse, ainsi qu’aux G8 et G20. Que cette rencontre interconfessionnelle d’envergure internationale soit stimulante et féconde pour le bien de tous !

Père Théodore

jeudi 19 mai 2011

Les affrontements interreligieux au Caire

                                                          
Samedi 7 mai, des affrontements entre musulmans et chrétiens ont fait douze morts parmi les civils au Caire. Des échauffourées ont repris le lendemain en dépit du couvre-feu décrété par l'armée et des déclarations du ministre de la justice selon lesquelles les autorités frapperaient "d'une main de fer tous ceux qui cherchent à nuire à la sécurité de la nation". Depuis des mois, l'Egypte connaît une escalade des tensions interconfessionnelles, alimentée par des polémiques autour du souhait des femmes coptes à se convertir à l'islam, mais qui essuierait un refus systématique de la part de l’Eglise. Cette dernière dément formellement une telle accusation. Les coptes s'estiment ainsi discriminés et marginalisés de plus en plus dans une société en grande majorité musulmane sunnite.

Le Patriarche russe Cyrille Ier a adressé un message de condoléances à son homologue copte Shenouda III pour les victimes des récentes violences, en rappelant que l’on a souvent élevé la voix pour la défense des chrétiens dans les pays où ils sont confrontés au harcèlement et à la violation de leurs droits fondamentaux à la vie et à la liberté religieuse. La montée incessante des violences contre les communautés chrétiennes implantées depuis des siècles dans cette région ne peut susciter qu’une profonde inquiétude. La christianophobie, qui prend la forme d’attentats contre la vie et les droits de nos frères, est devenue une pratique courante. Les organisations internationales, y compris l'ONU et le Parlement européen, ont déjà exprimé leur préoccupation à ce sujet.

Le 25 mai prochain se tiendra d’ailleurs un grand rassemblement œcuménique international pour la paix, organisé par le Conseil Œcuménique des Eglises à Kingston (Jamaïque), ayant comme thème "vaincre la violence", lutter ensemble contre elle et faire naître de nouvelles initiatives dans ce domaine. La paix et le respect induisent un changement radical de cap par rapport à ce qui constitue le mode normal de survie: « la paix exige la conversion (metanoïa), l'engagement et le courage », selon le dire de notre Patriarche Œcuménique.

La paix et la justice sont des thèmes centraux des Ecritures: la paix commence toujours dans le cœur, et l'amour se trouve au cœur de la révélation de Dieu en Jésus Christ : "Heureux ceux qui font œuvre de paix; ils seront appelés fils de Dieu"(Mathieu 5,9). Telle est la paix que notre Seigneur ressuscité a offert à ses disciples et telle est son espérance pour tous ses enfants, cette paix "qui surpasse toute intelligence" (Philippe 4,7).

Père Théodore

lundi 16 mai 2011

La communauté grecque de Bordeaux - Η ελληνική κοινότητα του Μπορντό : "Kaléidoscope" - TV7



Reportage sur la communauté grecque de Bordeaux dans l'émission "Kaléidoscope" sur TV7 Bordeaux (2009):

1/Les Grecs du quartier Saint-Pierre
2/L'église orthodoxe grecque de la "Présentation de la Vierge Marie au Temple", 278 rue du Jardin Public.

samedi 14 mai 2011

Réception en l'honneur du Père Théodore à l'Ermitage (Le Bouscat)

                                           
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Allocution de Michel CORFIAS, Consul de Grèce à Bordeaux,
lors de la réception organisée par la Communauté hellénique de Bordeaux, à l’occasion de la Remise de la décoration dans l’Ordre National du Mérite au Père Théodore


Madame le Maire Adjoint du Bouscat, Monsieur le Maire du Haillan,
Père Théodore, Chers Compatriotes, Chers Amis

C’est avec joie et honneur que j’assiste parmi vous à la manifestation que vous organisez aujourd’hui en l’honneur du Père Théodore.

En effet, Père Théodore a été promu dans l’Ordre National du Mérite ; comme vous le savez, cet ordre a été créé le 3 décembre 1963 par le Général de Gaulle, il récompense les mérites distingués militaires et civils rendus à la Nation Française.

Père Théodore, arrivé en France en 1972, il y a presque trente-neuf ans, vous vous êtes engagé avec passion dans le renouveau de notre église orthodoxe et son épanouissement ; mais votre engagement n’est pas que religieux : dans la tradition de l’Eglise Orthodoxe Grecque qui, rappelons-le, a été le ciment de l’indépendance de la nation, vous avez aussi un engagement éducatif, vous avez parallèlement été le promoteur de l’enseignement de la langue grecque moderne, aussi bien pour les enfants de la communauté que pour les enfants des collèges, les lycéens, l’université et toute la population bordelaise désireuse d’apprendre notre langue ; vous avez favorisé les échanges culturels, les jumelages entre les villes de Gironde et les villes grecques : en un mot, vous avez labouré cette terre de Gironde pour quelle porte ses fruits et, en paraphrasant le poète René CHAR, « vous avez creusé votre sillon », et pour que ce sillon soit droit, vous avez accroché votre charrue à une étoile, et aussi communiqué le souffle de l’âme orthodoxe et de la pensée hellénistique dans cette région de France. Votre secret : la passion, – comme vous le savez, « rien de grand ne se fait sans passion » –, le travail, le courage, la qualité du cœur, l’humanisme, et j’associe votre épouse Maria, vos enfants Nicoletta et Vassili et vos petits enfants.

Cette distinction vous a été remise, au nom du Président de la République, par un ancien Premier Ministre, actuellement Ministre des Affaires Etrangères, Maire de Bordeaux, difficile de rêver d’un tel parrain ! Mais elle vous a été surtout remise par Alain Juppé, philhellène, discret, peut-être secret, mais convaincu.

Pour conclure au nom de tous les Grecs de la région, je vous remercie et vous félicite. Car cette distinction honore à travers vous toute la Grèce, et je n’exprimerais qu’un souhait, c’est que l’on puisse fêter votre jubilé, c’est-à-dire vos cinquante années de sacerdoce dans douze ans.

Je vous remercie

Michel CORFIAS
                                                       Consul de Grèce à Bordeaux

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Allocution du Père Théodore Papanicolaou,
Recteur de la Paroisse Orthodoxe Grecque de Bordeaux       


Mes chers frères, mes chers amis,

              De tout cœur, je tenais à vous exprimer un immense, cordial et chaleureux merci en mon nom, ainsi qu’en celui de toute ma famille, pour cette magnifique et émouvante soirée à la Retonde de l’Ermitage (Le Bouscat), organisée en mon honneur par Mesdames les Présidentes des Associations Cultuelles et Culturelles Helléniques de Bordeaux (Angelica Bechlivanis et Marie-Hélène Vounatsos), les membres du conseil paroissial, sous l’égide de M. Le Consul de Grèce (Takis Corfias). Cette réception fut l’occasion de nombreux éloges, de présents ô combien inattendus, mais aussi de mets délicats confectionnés et appréciés par chacun de vous.
           Je rends grâce au Seigneur qui, durant presque quatre décennies, m’a donné un travail épanouissant, multiple et varié, mais qui se veut avant tout collégial, car sans votre aide et votre soutien affichés, nous n’aurions pas obtenu les résultats d’aujourd’hui. Reconnaissant de m’avoir fait confiance dès mon arrivée dans cette paroisse, je suis fier de vous parce que vous continuez à contribuer, chacun à votre manière, au bonheur et à l’embellissement de l’Hellénisme et de l’Orthodoxie dans notre région. Le fait est là : notre communauté fleurit, prospère et brille par ses activités diverses, et son existence est reconnue maintenant de tous.
          Certes, nous avons traversé des moments difficiles et pénibles, mais nous avons su faire face à l’adversité et renversé les obstacles qui se sont dressés sur notre chemin. Que le Seigneur, notre Dieu, nous donne force et courage, pour continuer à œuvrer dans son Eglise dignement, fructueusement à Sa gloire et au salut de nos âmes.

                                                     Père Théodore

Diaporama de la réception en l'honneur du Père Théodore à l'Ermitage (Le Bouscat)

vendredi 13 mai 2011

A quoi sert la divine liturgie ?

                                                          
L’Eglise apporte au fidèle toute l’artillerie dont il a besoin pour confectionner et sculpter son aura spirituelle. Il est voué à s'émanciper dans une sphère ecclésiale et liturgique, dès lors qu’il se trouve en constante relation avec les vérités dogmatiques du christianisme.

Les offices sacraux sont une perpétuelle méditation des perspectives fondamentales de la vie spirituelle récitées par les hymnes et prennent l’apparence d’une magnifique catéchèse christologique et trinitaire. L'Eglise apparaît ainsi comme une incarnation vivante, maternelle, qui nourrit ses enfants des éléments constitutifs de la tradition, des textes de la liturgie et des écritures des pères.

La raison de la luminescence, de la chaleur et du caractère intime des sanctuaires orthodoxes provient de la représentation céleste symbolisée sur les murs de leur enceinte. Le fidèle se trouve en proximité directe avec les prophètes, les apôtres, les martyrs, les anges et les saints ; il est pour ainsi dire en visite chez Dieu et dans le ciel. A travers l'icône, le culte liturgique, les rites qui sont les bases du quotidien des Chrétiens, « la Bible, disait Paul Evdokimov, devient étonnamment vivante et le ciel tout proche, intime, presque palpable ».

Sacrement suprême de l'Eglise, la divine liturgie contient à la fois l'image la plus expressive du salut, mais aussi la plus vivante. Elle est notre remerciement – en grec eucharistia/ευχαριστία – à Dieu pour son œuvre rédemptrice, dont le but ne fut autre que la libération et le salut de l'homme. Elle est également un tremplin pour la communion des biens de la Croix et notre participation au corps glorifié du Christ ressuscité.

L'Eucharistie ou la célébration rituelle du sacrifice du Christ se doit d’être un don aussi bien pour l'Eglise que pour le salut de l'univers tout entier. Même s’ils ne font pas partie de l’Eglise, c’est « la loi de l’amour », selon les termes de Saint Nicolas Cabasilas, qui régit la prière pour les autres, en incluant le reste de l'humanité en faveur de laquelle a été accompli le sacrifice du Seigneur.

Père Théodore

mardi 10 mai 2011

Rencontres Orthodoxes - V: Archimandrite Elie (Monastère de la Transfiguration)

Visite de la Paroisse Orthodoxe Grecque de Bordeaux au Monastère de la Transfiguration, à Terrasson-Lavilledieu, métochion du Monastère de Simonos-Pétra (Mont Athos), fondé et dirigé par l'Archimandrite Père Elie (Ragot) et la Soeur supérieure Silouanie, le dimanche 18 octobre 2009.


Voyage en Terre Sainte : du 4 au 12 novembre 2011



lundi 9 mai 2011

Rencontres Orthodoxes IV: Archimandrite Iakovos

Visite de l'Archimandrite Père Iakovos, de la Métropole Orthodoxe d'Athènes et de toute la Grèce, à l'Eglise de la "Présentation de la Vierge Marie au Temple" de Bordeaux, le dimanche 18 juin 2006.

dimanche 8 mai 2011

Rencontres Orthodoxes - III: Vicaire général Arsénios

Visite de l'Archimandrite Père Arsénios (Kardamakis), Vicaire général de la Métropole Orthodoxe Grecque de France, à l'Eglise de la "Présentation de la Vierge Marie au Temple" de Bordeaux, le dimanche 21 novembre 2004.

samedi 7 mai 2011

Rencontres Orthodoxes - II : Patriarche Cyrille Ier de Moscou et de toutes les Russies

Visite de sa Sainteté le Patriarche Cyrille 1er de Moscou et de toutes les Russies, chef spirituel de l'Eglise Orthodoxe Russe, à l'Eglise de la "Présentation de la Vierge Marie au Temple" de Bordeaux, le dimanche 24 octobre 2004.



vendredi 6 mai 2011

Rencontres Orthodoxes - I : Monseigneur Emmanuel de France

Visite de son Eminence le Métropolite Emmanuel (Adamakis) de France, chef spirituel de la Métropole Grecque-Orthodoxe de France et Président de l'Assemblée des Evêques Orthodoxes de France (AEOF), à l'Eglise de la "Présentation de la Vierge Marie au Temple" de Bordeaux, le dimanche 19 novembre 2006.





jeudi 5 mai 2011

Le peuple a « canonisé » le pape Jean Paul II

                                                                  
La béatification du pape Jean Paul II, sujet d’actualité, est célébré, on le sait, comme une canonisation populaire : une béatification hors normes, d'un pape d'exception, « d'un pape planétaire qui a marqué l'histoire », pour reprendre le propos du Père Michel Kubler. Cependant des voix se sont élevées contre cette béatification, remettant en cause la rapidité avec laquelle le processus s’est effectué. Par comparaison, nous, les orthodoxes, n'avons pas le même système de la canonisation.
 
               Six ans après sa disparition, le monde évoque encore Jean-Paul II comme un pontificat qui a laissé son empreinte à l’histoire. Le souvenir de cette personnalité hors du commun a marqué les esprits non seulement par l'intensité de sa foi, mais aussi par le rôle majeur qu'il aura joué dans des conflits majeurs du XXe siècle. Jean-Paul II était un défenseur inébranlable de la dignité des hommes et des peuples, un inlassable pèlerin de la liberté. Par la seule force de son message, il a pu contribuer à renverser le monde de la guerre froide et à façonner notre siècle. Il a rendu la foi possible aux jeunes et a introduit l'Eglise dans le troisième millénaire. "N'ayez pas peur, ouvrez toutes grandes les portes au Christ", a-t-il formulé au cours de sa première messe solennelle sur la place St Pierre, paroles restées mémorables.

Lui-même a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques en inversant, avec une force de géant, une tendance qui semblait pourtant  irréversible. Il a aidé les fidèles du monde entier à ne plus être des crypto-chrétiens, à savoir d’avoir peur d’avouer l’appartenance à sa confession, à l'Eglise, de parler de l'évangile. "L'homme, disait-il, est le chemin de l'Eglise, et le Christ est le chemin de l'homme", dans une existence personnelle et communautaire orientée vers le Christ, plénitude de l'homme et accomplissement de ses attentes, de justice et de paix.

 Et puis, il faut mentionner sa souffrance jusqu’aux instants ultimes de sa vie  : le Christ l'a dépouillé petit à petit, mais il est resté un roc ; comme Lui, il a voulu son union intime avec Dieu. Il a réalisé ainsi la vocation extraordinaire de tout prêtre et évêque, de ne plus faire qu'un avec le corps du Jésus Christ, qu'il reçoit et offre chaque jour dans l'Eucharistie. Et aussi il a voulu d'une certaine manière rappeler aux baptisés leur vocation à la sainteté.

Je terminerais en citant cette parole du défunt Saint Père :

"Si la parole n'a pas converti, ce sera le sang qui convertira" (déclaration qu’il fit lors des derniers jours de son agonie).

Père Théodore