Le monde présentait et présente une diversité qui, avec un esprit fraternel, donne une richesse qu’exprime la recherche de communion entre les Catholiques, les Protestants, les Orthodoxes et les Anglicans.
Avec l’aide et la volonté de Dieu, peu à peu l’unité se construit par la prise de conscience de ce qui se vit dans la foi reçue par le baptême, par la prière et par l’appel à la conversion adressés par chaque Eglise, par la relecture patiente de l’histoire pour résoudre les problèmes de division, et par l’acceptation de divergences légitimes. Ainsi un dialogue s’ouvre dans le respect des différences qui permet d’accroître une réelle communion, partageant tous la même foi en Dieu.
Il y a bien une Eglise unique, et pourtant nous connaissons ses divisions internes. Plusieurs déchirures se sont produites. Eglise unique mais qui n’est plus unie… Malgré leurs séparations, les chrétiens peuvent encore donner un témoignage commun face aux grands défis du temps présent.
L’œcuménisme est une réalité incontournable. Rien ne peut arrêter la dynamique engagée que soutient l’esprit de Dieu, plus fort que toutes les ruptures. Il y a une volonté commune et irréversible de rétablir l’unité des chrétiens dans le monde. La semaine de prière pour l’unité est un sentiment d’urgence qui habite le cœur des chrétiens. Avec le Christ, ceux que la haine habitait peuvent trouver désormais un chemin de réconciliation. Avec le Christ, ceux que tout séparait peuvent trouver la joie de vivre en frères. De tout cela, c’est vous qui en êtes les témoins.
Vendredi 21 janvier, à 18h, à notre église, nous vous attendons, frères chrétiens, pour partager la même foi, l’amour entre nous, la prière que « tous soient un, comme Dieu est un, unique et indivisible ». Le père Jean Rouet a écrit : « À Constantinople, j’ai retrouvé mon second poumon, Orient et Occident ensemble : quel beau témoignage pourrions-nous donner de la beauté du Christ ! »
Père Théodore