dimanche 18 septembre 2011

À propos des divorcés-remariés

                                                     
Les évêques allemands sont divisés sur la question des divorcés-remariés. Le président inter-épiscopal, Mgr Robert Zollitsch, s'est prononcé récemment en faveur d’une évolution de la position jusque là inflexible de l'Eglise Catholique. 

Pour sa part, l’Eglise Orthodoxe donne le droit à trois mariages dans la vie d’un fidèle : le premier est un sacrement, tandis que les deux autres sont considérés comme des bénédictions. L'Eglise Orthodoxe accepte que l'époux ou l'épouse qui divorce puisse se remarier religieusement, selon le principe de l' « économie ». Car, par nature, l'humain est faible et sujet au péché : sachons donc nous accommoder de cette situation et faisons preuve de compréhension à l'égard de ceux qui souffrent d'une séparation.

L'Eglise comme une mère embrasse ses enfants égarés, et son rôle s’attache à leur accorder le pardon et les prendre dans ses bras en disant "ne pèche plus". Elle essaie de les remettre dans le bercail du Seigneur. Après un temps de réflexion au cours duquel l'époux ou l'épouse fait le bilan de son échec, l'Eglise Orthodoxe accepte de célébrer un second et un troisième mariages, certes beaucoup moins solennels que le premier, basés sur des actes de pénitence, mais toujours empreintes de miséricorde et de compassion. Ces divorcés-remariés seront parfaitement bien réintégrés à la vie de l'Eglise et ne seront pas excommuniés.

Voici la sagesse orthodoxe qui encourage le pardon et redonne l'espoir à tous ceux qui vivent mal une séparation. Rappelons toujours que les clés du paradis appartiennent à Dieu et non aux ecclésiastiques.

Père Théodore