lundi 30 janvier 2012

La mondialisation et la religion dans la cité

Jeudi 2 février à 18h30, dans la salle d'Athénée, sous l'égide de M. Alain Juppé, maire de Bordeaux, aura lieu la troisième conférence interreligieuse. Le sujet proposé  unanimement par les Responsables religieux s’intitule : « Mondialisation et religion dans la cité ». Les questions à l’ordre du jour seront : Comment vivre en communauté cette rapidité des communications, de l'information, des langues différentes, des déplacements, de la territorialité, de la politique ? Ensuite, l'immigration est un des problèmes les plus importants à résoudre pour les pays riches. Qui peut venir? Qui sera exclu?

Dans le domaine de la religion, la mondialisation a des implications significatives. Il est impossible de regarder le monde actuel sans reconnaître la place importante qu'y occupent  les religions. S'il est exact que dans un grand nombre de conflits sur la planète le facteur religieux est présent, il n'en est pas moins vrai que, dans une vision libérale ou éclairée, l'homme peut et même doit vivre de sorte que sa religion ne sorte pas de la sphère privée. En revanche, nous devons plaider pour une laïcité capable d'intégrer positivement les apports sociaux, culturels et éthiques des religions dans des sociétés d'individus en quête de repères et de motivations. Il n'y a donc pas lieu d'enfermer la religion dans un cocon. Elle doit vivre dans la cité avec pour objectif de lui apporter sa lumière, vivre en paix avec tous les hommes, mais aussi œuvrer à l'accomplissement de toutes les vocations légitimes.

Nos tâches sont :

•    de lutter contre l'injustice qui sépare les riches des pauvres, les puissants des démunis.
•    d'adopter la culture de la non-violence et de respect de la vie,
•    d'adopter la culture de la solidarité, de la complémentarité et d'un système  économique impartial,
•    d'adopter la culture de la tolérance, de la coexistence et des principes  d'honnêteté et de loyauté,
•    d'adopter la culture de l'égalité des droits et des obligations entre les adeptes des différentes religions.

Pour conclure, je veux remercier les Eglises locales qui m'ont accueilli à bras ouverts, et ont aidé ma religion et ma paroisse. Je veux remercier M. Le Maire, ainsi que ses collaborateurs qui ont su, grâce à un travail constant, nous aider à vivre ensemble, à nous connaître et nous reconnaître, et finalement à nous respecter et à nous aimer.

Père Théodore